mardi 27 janvier 2009

fenêtres (9)

Fenêtre chez soi
Tous les matins, en ouvrant ma fenêtre pour ensoleiller ma chambre, je vois la cour où il y a des arbres verts et des roses rouges qui s'ouvrent, et aussi on voit mon voisin en face de chez moi qui prépare un délicieux petit-déjeuner. En levant ma tête, sur les toits rouges, il y a des cheminées qui crachent de la vapeur grise; sur ces toits, il y a aussi des corbeaux noirs avec un long bec.

Fenêtre ancienne
Le vent souffle à travers les différents arbres qui existent devant chez moi, derrière les barreaux artisanaux, une grande terrasse remplie de sable. Derrière cette immense terrasse, des jolies fleurs de toutes les couleurs et aussi des palmiers à ces pieds des dattes par terre, et plus loin encore, des cris d'enfants qui ambiancent la ville avec les beaux cris des petits oiseaux. Là-bas sous un palmier, un cadrillage où il y a des coqs et des poules et à côté un chien de "sécurité". Tout ça et sous un beau soleil et un ciel bleu clair.

La fenêtre liée à la salle de classe
Par la fenêtre de la salle de physique, je vois la cour où les élèves sont assis sur des bancs, des surveillants qui essayent de convaincre les élèves d'aller en permanence, les professeurs traversent cette cour avec leur gros sac à la main pour aller dans un autre bâtiment pour faire leurs cours. Dans cette cour, il y a une pelouse à moitié du sable. Plus loin encore, il y a une grille pour les élèves qui ont l'éducation physique et sportive.

Le pare-brise de la voiture
Par le pare-brise on voit beaucoup d'arbres où il y a beaucoup de fruits. En face, il y a des panneaux d'indication routiers environ tous les cent mètres. Toutes les cinq minutes, soit des ambulances qui sont en quatre colonne, en se précipitant pour une urgence. On voit aussi des radars qui prennent des photos des voitures qui ne respectent pas les panneaux. Il y aussi des scooteurs qui sont sur deux roues qui roulent à grande vitesse car ils passent facilement entre les voitures même s'il y a des embouteillages.

L'écran du téléphone portable
En activant mon portable, il y a de la lumière qui vient directement dans mes yeux, on voity beaucoup de couleurs qui donnent de l'ambiance à l'écran et au fond de l'écran on coit l'heure et la date indiqués avec des mots et aussi une photo. La lumière clignote quand il y a un message ou un appel reçu.

fenêtres (8)

Fenêtre de ma chambre
Par cette fenêtre je vois en premier plan le pavillon blanc de mes voisins en second plan une façade d'immeuble blanc de 3 étages au coin du 2e plan de maison de retraite qui a une façade fleurie c'est le seul endroit gai que l'on voie par cette fenêtre et en arrière-plan quelques immeubles et peu d'arbres. Je vois aussi par cette fenêtre la cour que j'ai en commun avec mes voisins où les plantes ne veulent pas pousser.

Fenêtre de vacance
Sur cette fenêtre il y a un grillage artisanal avec des formes de petites fleurs bleues. A travers ce grillage je vois le sable, la plage et le soleil. Elle nous fait oublier nos soucis mais cette fenêtre nous montre aussi certaine réalité des pays paradisiaques, où les mendiants, le soleil, les belles voitures, la sorcellerie se mélangent. Mais tout cela reste au plus loin de notre mémoire.

Métro boulot dodo
A travers cette fenêtre d'un immeuble de Paris du 24e étage, il y a tellement d'immeubles qui cachent une vue qui pourrait être formidable, le brouillard et la pollution cache la vue vers le bas, mais malgré ça, j'arrive à voir des gens comme des fourmis la plupart se dirigent vers leur fourmilière le métro. Mais au milieu de tout ccet immeuble il y a une très jolie maison blanche fleurie qui donne une lueur de gaité à cette vue.

le bus
Cette fenêtre qui m'emmène jusqu'au lycée tous les jours. Où le stress se communique par cette fenêtre, où l'on voit les gens pressés pour aller au boulot, d'autres énervés dans leur voiture où le klaxon des voitures ressemble à une mélodie où les conducteurs se font des signes de salut, où les façades des immeubles nous rendent tristes et où le gris est la couleur principale de cette fenêtre.

L'écran d'un ordinateur
Par cette fenêtre, par un simple clic on change de monde on peut aller en Asie en Afrique en Australie ou sur l'île de Djerba. Ou pour certains le monde ne tourne qu'autour de cet écran. Ou on peut voit des images, des films et écouter de la musique.

fenêtres (7)

Je me lève et je regarde par la fenêtre. Derrière ces grands rideaux et cette grande vitre je vois une grande surface verte bien belle que j'ai l'habitude de voir tous les matins. Je vois ce beau terrain qui est en train de se faire arroser dans les chants des petits oiseaux. Il y a tout là-bas de grands bâtiments qui entourent ce terrain, ils me font penser aux gradins d'un stade. Après quelques instants c'est autour des joueurs de voir entrer sur cette belle pelouse pour y prêter serment. Bon, il faut que j'y aille, l'heure du petit déjeuner m'appelle.

Je me souviens, je me souviens que quand j'avais l'âge de 5 ans, j'habitais dans une grande et belle maison avec des grandes fenêtres dans ma chambre pour admirer tous les matins cette belle cour. Un matin comme tous les matins je décidais de regarder par la fenêtre et là, j'aperçus plein de gens, des gens de toutes sortes, des gros, des minces, des grands et des petits. Tous étaient pressés, ils se précipitaient pour acheter les premières tomates fraîches et des beaux légumes frais. C'était le marché de la cour. Il y avait toutes sortes de fruits et légumes, il y avait aussi de la viande. Et ensuite, je les rejoins.

Un jour, je pris un taxi et je regardai par la fenêtre. Ce jour, il pleuvait, ce n'était pas un beau jour pour faire de l'art. J'aperçus derrière cette fenêtre la ville, la ville où je rêve d'habiter. J'aperçus des grands bâtiments qui ressemblaient à des grands arbres plantés dans la terre avec leurs nids. Je vis aussi plein de voitures et de motards qui ne cessaient de klaxonner ou de s'insulter. Je vis aussi plein de gens, c'était impossible d'admirer la ville avec ce tas de gens qui ne cessaient de courir pour n'importe quelle raison. Finalement je demandai à mon chauffeur de faire demi-tour pour rentrer chez moi.

mardi 13 janvier 2009

fenêtres (6)

Il y a ces immeubles, de tailles diverses, de couleurs diverses, en bois, en brique, en métal. Il y a toutes ces fenêtres qui scintillent. Des arbres nus et des buissons délimitent les passages piétons, les accès aux voitures. Il y a plusieurs voitures garées: des rouges, des bleues, des noires. La cour est enneigée. Les passants y laissent leurs traces de pas. On entend le moteur d'une voiture tousser; il ne veut pas démarrer. La fenêtre d'en face est décorée d'un autocollant, un ours, et d'un rideau orange. Les pigeons volent d'arbre en arbre, ne sachant pas où s'arrêter.

Au petit matin, les rayons du soleil traversaient le rideau pour éclairer la chambre. A travers les murs, on entendait les oiseaux siffler, les coqs chanter, les vaches meugler. En ouvrant la fenêtre, on observait de la verdure partout: des arbres fruitiers, de l'herbe, des fleurs. A droite se trouvait la montagne. Je me souviens de l'ancienne voiture blanche de papi qui n'avait plus de pneus et sur laquelle les plantes poussaient. J'observais le chien, hors de sa niche, attaché avec une laisse, la tête plongée dans sa gamelle. Le garage était plein d'outils. Un peu plus loin, on voyait un enclos où on allumait un feu pour faire cuire les aliments.

Dans la chambre, il y a 3 chaises en face desquelles se trouvent des bureaux. Sur le mur sont accrochés des calendriers, des feuilles, des photos, des horloges. Il y a un porte-manteau placé dans un coin. Il y a trois lits superposés à côté de la porte. Entre les lits et le porte-manteau se trouve une grande armoire en bois. Sur les étagères, situées au-dessus des bureaux, sont rangés des livres, des cahiers. Un miroir situé à côté de la porte reflète les rayons du soleil. Sur mon bureau, je vois l'heure passer sur le radio-réveil. Mes feuilles juste devant moi, j'écris. A côté, ma trousse est ouverte.

A travers la vitre du bus, on observe les piétons marcher à des allures différentes et de façons différentes. Les voitures paraissent petites et basses par rapport à nous. Certaines nous dépassent, d'autres non. Le bus se stoppe à chaque arrêt de bus. Les gens montent et decendent. Lorsque le bus reprend sa route, quelques personnes lui courent après, mais rien à faire, il faut attendre le prochain. Tout en roulant, on observe les différentes rues perpendiculaires à la nôtre. Les magasins s'enchaînent, se suivent: boutique prêt-à-porter, fleuriste, épicerie, boulangerie, banque. Il y a aussi des immeubles. Le bus change de direction. A droite, on observe café, garage, collège. A gauche, épicerie, restaurant, enfants jouant au foot sur le stade.

A travers cet écran, on voit ce qui se passe dans le monde: les guerres et leurs dégâts, les réunions politiques, la vie privée des stars, les novices dans la chanson, du théâtre, les nouveaux films sortis au cinéma, les expositions, le domaine de la mode, des jeux concours, les lieux touristiques, les catastrophes naturelles. Tout cela dans une seule fenêtre. On peut y accéder en appuyant sur un bouton: celui de la télévision.

fenêtres (5)

La fenêtre de la chambre
Le blanc de la neige m'éblouit les yeux. Au loin les grands immeubles crachent leur fumée qui monte au ciel. Le soleil ne se montre qu'en fin d'après-midi. Les bruits de travaux m'assourdissent à chaque fois que j'ouvre la fenêtre. Parfois on voit quelques chats qui marchent difficilement dans la neige mais qui sont prêts à accélérer à la vue d'un chien. Parfois aussi je vois une armée de pigreons comme des pieuts mais seul leur chef bouge. Tous les matins je sens cette odeur de café s'échapper de la même cuisine depuis deux ans. Et maintenant il est l'heure de fermer les volets de cette fenêtre.

La fenêtre du pays d'orgine
Le bruit de la mer qui se cogne contre les rochers nous réveille. ça nous incite à ouvrir la fenêtre pour sentir l'odeur de la mer salée matinale. Il y a certains oiseaux qui font leur carnaval. On voit déjà le sable de la plage fumer. Le soleil est déjà à son apogée. Les crabes forment des taches rouges sur la plage. Les autres fenêtres s'ouvrent petit à petit pour faire apparaître des familles qui ont la même sensation que nous. De petits points noirs comment à envahir la plage. Et nous aussi nous allons nous joindre à ces points pour la matinée.

La fenêtre du lycée
La deuxième sonnerie vient de retentir. La place préférée des élèves. Ce qu'on voit par les fenêtres nous évade pendant les cours. On est parfois distrait par un chat qui passe mais pas trop souvent. On voit un regroupement délèves à côté du CDI. On en voit aussi qui traversent la cour pour aler au bâtiment lycée ou à l'administration. On voit aussi des professeurs prendre leur pause. Et il est temps pour nous de bien nous concentrer sur le cours.

La vitre d'une voiture
D'abord on entend le bruit du moteur pendant quelques minutes mais ensuite on est attiré par ce qui se passe derrière la vitre. On en voit d'autres au même rythme que nous. Les paysages commencent à prendre de la vitesse. On ne voit alors que des traits verts. Si on est à la campagne on voit aussi parfois des taches noires et blanches qui représentent les vahces. Le soleil fait les voyage avec nous mais n'arrive pas à destination. Mais maintenant nous arrivons à destination et la fin de notre voyage.

Un écran de télévision
Lorsqu'on allume la télévision on voit d'abord quelque chose qui ressemble à un flash. Ensuite on voit tout à coup des personnages au travail. On regarde sur les autres chaînes s'il y a quelque chose d'intéressant. Sur la première chaine il y a un de ces téléfilms français que je ne regarde jamais. Et ensuite sur les autres chaînes, il y a des publicités qui nous incitent parfois à acheter plus. Mais apparemment il n'y a aucun programme intéressant donc l'écran de la télévision va redevenir noir.

fenêtres (4)

Fenêtre sur cour
Il y a des vieux immeubles construits autour d'une cour intérieure. Une multitude de fenêtres où toutes font face à cette cour. Un petit jardin est disposé pour y mettre un peu de couleur, enlever cet air sombre. Des bennes à ordure sont disposées dans des locaux.
Un homme va jeter sa poubelle.

La maison de mon enfance
Par le balcon, on voit de nombreux bâtiments, il fait chaud, le soleil pénètre dans tous les bâtiments, aucun nuage à l'horizon, c'est un beau temps qui s'annonce. C'est le matin, la voiture qui vend du pain, des pains au chocolat et autre, vient d'arriver, des jeunes descendent pour acheter du pain.

Salle de classe
Un stade, aujourd'hui blanc de neige.
Le soleil brille, il fait beau, au loin des bâtiments, une rue où quelques voitures passent, dans le stade deux cages de foot sont disposées, il est grand, sans cette couche de neige on pourrait voir que c'est un terrain synthétique et non de vraie pelouse.

Dans la voiture
La route défile, de nombreux magasins à gauche et à droite, du monde dans les rues font leur course. Puis un lycée à ma droite, il est fermé. Un tramway rempli de monde fait son trajet habituel, arrivant près d'un macdo on se gare.

Ma fenêtre sur le monde
Cette fenêtre est celle de mon téléphone, plusieurs fois dans la journée, je discute avec mes amis, d'Aubervilliers à Luxembourg. On peut être partout en même temps.

fenêtres (3)

Fenêtre de ma chambre
A travers la fenêtre de ma chambre, des vieux appartements sont comme des soldats restés dans le froid, mais dans la nuit des étoiles émaillent dans les appartements. Vers onze heures d'une aiguille de montre je trouve la poste, l'endroit où j'envoie ou tire des lettres. Vers 12h d'une aiguille de montre il y a un FRANPRIX, je vois des gens qui rentrent ou sortent de cette entreprise. De petites rues se croisent devant le FRANPRIX et forment un petit centre. Plus loin, j'ai vu des milliers de toits qui restent immobiles et dans le froid.

Fenêtre de mon souvenir
Dans mes souvenirs, je me souviens d'une petite fenêtre où j'ai vu un ciel immense et bleu, avec des beaux nuages. Un grand arbre devant moi pour me protéger de la chaleur de l'été. Chaque matin, des petits oiseaux chantaient sur ce grand arbre. Plus loin, des nouveaux appartements sont en train d'être construits.

Une fenêtre dans la salle
du cours de français, je m'ennuie. A travers la fenêtre, j'ai vu la neige sur les toits, dans la rue, la prairie, sur les voitures. Partout est le blanc, c'est une couleur très pure. Aujourd'hui, il fait moche, le ciel est gris, mais tout le monde est en forme, des petits gamins et des petites gamines sont en train de jouer à la bataille de neige! Un moment après, l'endroit où ils jouent à la bataille de neige est si moche, il est devenu noir.

A travers la fenêtre d'une voiture
A travers la fenêtre d'une voiture, tous les objets passent vite sous mes yeux.

L'écran d'ordinateur
Sur l'écran d'ordinateur, y a plein de logiciels, mais quand j'ouvre l'internet, je peux savoir plein de choses du monde, il est comme une fenêtre du monde, sur l'internet je peux regarder les informations de chaque pays, je peux savoir chaque différente culture.


fenêtres (2)





La fenêtre la plus secrète
En regardant par la fenêtre, une caserne où l'on voit des pyramides de gendarmes avec leur uniforme bleu et à moto. Mais un grand bâtiment en brique rouge vient couper cette scène. Un bâtiment avec sa cour et ses aires de jeux sans enfants, tous ces arbres, ces bancs sans personne. Par cette fenêtre, il y a deux univers. Un univers joyeux avec tout ce monde souriant et un autre triste sans personne. Cela produit un contraste.

Mémoire lointaine
C'était une vue magnifique, le soleil tapait tellement que je ne voyais ce paysage qu'à moitié. D'un côté, la lumière jaune du soleil et de l'autre c'était une place et une mer bleu turquoise qui étaient pleines de personnes en maillot de bain, il y avait toutes les couleurs de l'arc en ciel: les marchands de glace sous leur parasol attendant les clients. Cette longue queue d'enfants qui attendaient leur tour pour cette balançoire. Et il y avait ces hommes torse nu qui passaient toute leur journée assis sur ce pont en bois. Au loin, plus loin de la mer, on observait une autre île mais elle était très floue.

Etablissement scolaire, la cantine
Des tables avec tout autour, des élèves et leur plateau. Ces élèves en pleine discussion, en train de manger, en plein fou rire, debout ou parlant avec les surveillants et cet élève près de la fontaine remplissant son broc.

Paysage en mouvement
Un paysage dont tout est flou, qui reste toujours le même et dont on ne voit pas la fin. Des voitures qui passent à côté mais qu'on ne voit pas arriver. Ces arbres, ces plantes au bord de cette longue route, si flous qu'ils font si mal aux yeux et ces panneaux rouges qui ne sont pas aussi nombreux que ces arbres.

Ouverture sur le monde
Cet écran, cette fenêtre où l'on voit des paroles de chansons, des déclarations, tous ces pseudos qui changent, ces photos qui défilent pendant une heure, ces statuts qui changent d'abord: "En ligne", ensuite: "Occupée" et "Au téléphone"... Et il y a ces fenêtres qui s'ouvrent toutes seules où il y a la plupart du temps écrit: "coucou, tu vas bien?"


fenêtres (1)

A travers la fenêtre de ma chambre, on voit le crépuscule du soir qui éclaire une partie du ciel en couleur chaude. Le vent froid souffle sur les arbres qui sont immobiles à la surface de la terre. Il y a la tour Eiffel qui est éloignée mais on la voit toujours très bien. Une longue autoroute avec de nombreuses voitures et de nombreux luminaires qui brillent et qui éclairent la ville. Et on voit bien le stade de France avec des feux d'artifice.

Dans mes souvenirs, il y a une fenêtre que je n'oublierai jamais. Chaque matin à travers de cette fenêtre, je vois mes grands-parents qui sont en train de me préparer le petit-déjeuner avec toute leur délicatesse. Il y avait des personnes âgées qui faisaient de la gymnastique matinale. Ici, il n'y avait pas des voitures, il y a que des vélos. Des étudiants prenaient leurs vélos pour aller à l'école.

Dans cette fenêtre on voit que le ciel était bleu, le soleil était jaune orangé, des élèves se formaient par équipe et ils faisaient du sport dans le stade, le prof sifflait, il y avait une faute. Les élèves couraient et transpiraient et la clameur qui vient du stade, qui nous déconcentre pendant le cours.

Dans la ville, nous sommes en mouvement, et à travers la vitre de la voiture, tous les immeubles, des arbres, des personnes et toutes les automobiles sont en mouvement. Il y avait les personnes qui attendaient leurs bus dans le froid, et ils tremblaient, et il y avait des parents qui serraient la main de leur enfant pour le chauffer.

La fenêtre c'est l'ouverture sur le monde et l'écran d'ordinateur est ma fenêtre sur le monde, il peut nous ramener dans un autre monde, où on peut discuter avec des amis qui ne sont pas dans le même pays que nous. On peut voir des photos et des images des autres pays. L'écran d'ordinateur est comme notre vie, en multicolore.

fenêtres sur le monde

Raymond Bozier (2004)

Ecrire la ville. Cinq fenêtres sur la ville

Fenêtre sur cour
Il y a toujours, dans les villes, des vieux immeubles construits autour d’une cour intérieure où le soleil, même à son apogée, peine à descendre. Percées d’une multitude de fenêtres, les façades de ces constructions constituent comme les parois d’un grand puits d’ombre humide et viciée. Parfois, un laurier ou un arbre, épuisé par le manque de lumière et la solitude, s’élève tristement dans un coin […]. La musique d’un poste transistor résonne. Une odeur de friture s’échappe d’une cuisine. Une voix d’homme en colère retentit, puis s’apaise. Du linge sèche au-dessus du vide […].

Hôtel, 7e étage
Comme à chaque fois qu’il pénètre dans une nouvelle chambre d’hôtel, le voyageur solitaire éprouve le besoin de regarder par la fenêtre et de s’assurer du dehors. Le volet est fermé. Pour l’ouvrir, il faut tirer sur une ceinture à enrouleur. En dépit de l’heure tardive et du bruit qui va suivre, le voyageur décide malgré tout de lever le rideau. A peine a-t-il commencé de soulever cette sorte de paupière murale, qu’il se surprend à espérer, de façon totalement irraisonnée, que les choses présentes de l’autre côté de la paroi ne soient pas telles qu’il a l’habitude de les voir. Qu’au lieu d’une multitude de cases rectangulaires, plus ou moins éclairées, et perdures dans la grisaille du vide, de tiroirs mal fermés, de boîtes à demi-transparentes, illuminées de l’intérieur, entassées les unes sur les autres, et comme abandonnées dans les airs par des collectionneurs insouciants, il soit soudain confronté aux apparences d’une montagne, d’un lac, d’une mer, d’une prairie ou d’une forêt tropicale éblouissante de verdure, parfumée de fleurs rares, […] résonnant de chants d’oiseaux, de cris d’animaux sauvages, d’insectes…

1er étage d’une maison individuelle à la Pallice
Paysage dénaturé. Il faut vivre là depuis longtemps pour se rendre à la raison des énormes cuves d’essence, érigées aux limites des habitations, longtemps soumises à la rouille avant d’être peintes de couleur beige, puis décorées de larges bandeaux arc-en-ciel, alimentées par un pipe-line venant du port, reliées en leurs sommets par des passerelles métalliques […]. Abandonné à l’écart du hangar, un vieux fourgon blanc à croix rouge de la Protection civile subit l’agression des ronces et des orties.

Baie vitrée d’une cafétéria
… zones commerciales, voies lactées, ô soeurs lumineuses, aplaties derrière vos talus bordés de poteaux en ciment supportant des grillages où s’entortillent des touffes d’herbe jaune et contre lesquels le vent plaque poches en plastique, pages de journaux, prospectus abandonnés. Zones traversées par des lignes à haute tension, reléguées aux abords des villes, là où les rocades s’abandonnent aux ponts routiers ralliant les quatre voies qui filent, entre les stations-service, les hôtels et les restaurants, retrouver au loin les mêmes désastreux décors [...].