Tous les chemins vont vers la ville.
Il y a cette autoroute.
Il y a ce sentier.
Il y a cette route nationale.
Il y a ces périphéries qui se croisent, s'entrecroisent et s'emmêlent.
Tous les monstres de fer les empruntent.
Tous les immenses serpents transportant
des milliers de fourmis s'y arrêtent.
En ville.
Là-bas, des milliers de monstres géants
réfléchissants, éblouissants
y sont postés, tels des soldats en rang.
Aux pieds de ces soldats, la fourmilière s'agite
nuit et jour.
La nuit, la ville s'illumine; elle donne naissance
aux lucioles et aux vers luisants.
Des mouches survolent la ville pour voir si
les fourmis ne s'entretuent pas.
Des abeilles passent, piquent, tuent les soldats,
qui s'effondrent à terre.
Au large, séparé par un monde sous-marin,
se trouve le roi, sur son trône, qui une vue panoramique sur ses soldats, qui lui sont soumis.
lundi 24 novembre 2008
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