lundi 17 novembre 2008

crépuscules (3): l'heure de pointe

Voici venu l’enchanteur
L’Homme qui accueille les chanteurs :
Les gitans, les marchands
Les voleurs, les passants.

Certains vont et d’autres reviennent
Il y en a qui portent la semaine.
Une fois que nos pieds l’ont poussé.
Nous le laissons nous emporter.
Il est comme un dieu pour nous.
Avec lui nous allons partout.
Le bruit produit par celui-ci
Sonne comme une sublime mélodie.
Mais prenez garde à ce décor
Certains même le regrettent encore
Le paysage du sublime
C’est avec le temps qu’il s’abîme

Et dire que maintenant à ma promesse je faillis
Ne jamais penser au passé que puis-je dire aujourd’hui ?
La ville a bien changé depuis l’époque et je réalise
Qu’elle n’est pas toujours belle c’est une mère qui l’enjolive.

O rail, ô métro qui sur nous a une emprise dévastatrice.
Toi qui de Paris as enlevé tous les délices
Tu as sur nous un étrange pouvoir
Qui a pour conséquence de nous émouvoir.
Il fait peut-être beau aujourd’hui
Mais sur mon cœur tu as fait tomber la pluie.

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