lundi 17 novembre 2008

crépuscules (2): le crépuscule du matin

Voici le matin. Le ciel
Ouvre lentement ses projecteurs sur la ville,
Et l’homme fatigué se lève pour aller travailler
O jour, indésiré par celui que le travail
Appelle. C’est le matin que les Hommes honnêtes,
Dévorés par une fatigue sauvage,
S’éveillent lourdement,
Tout en ayant une envie grande comme
Le monde, de rester dans leurs nids douillets,
Qui pendant la nuit,
Avait effacé tous leurs soucis.

*

Le matin se lève. Le grand désarroi se fait dans les esprits fatigués pensant à la journée qu’ils vont passer. Le crépuscule fatigue les Hommes. Je me souviens que j’ai eu deux amis qui dormaient le jour et vivaient la nuit. Les deux étaient complètement déboussolés, ils étaient comme des chauve-souris, car ça les énervait de se lever tôt pour aller travailler. Les deux se sont trouvés un travail de nuit. Et bien qu’ils soient contents de travailler de nuit, je me dis que la nuit c’est fait pour dormir. O matin ! vous êtes pour moi le signal de me lever, et l’énorme envie de pouvoir encore rester dormir dans mon nid douillet.

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